Augusta  Part.1

Augusta, c’est un peu comme la Bretagne, mais avec des pélicans et sans bretons (une fois n’est pas coutume, d’habitude ils sont partout). 

C’est à dire qu’il y a du vent et de l’océan. 

Le vent. 

Je sais pas comment l’Australie s’est pas encore décollée de la planète Terre tellement y en a. On a l’impression de vivre dans un courant d’air perpétuel, je cherche le mec qui a pas fermé la porte, si vous le voyez, dites lui que c’est chiant.

L’avantage certain du vent (parce que oui, moi je suis une meuf qui positive), c’est qu’il envole les mouches. Vous ais-je parlé des mouches australiennes ? Non ? Ba je peux te dire que sous leurs apparences de mouches tout ce qu’il y a de plus ordinaires, elles sont en réalité collantes comme des carambars sur un appareil dentaire. Pas moyen de les virer, elles en ont rien à secouer que tu les balayes d’un revers de main agacé, elles restent là, à se frotter sur ta peau, de préférence dans les endroits pénibles comme la bouche ou le coin des yeux. Ptet que c’est elles qui permettent à l’Australie de rester collée quand j’y pense. 

Le vent et les mouches sont donc déclarées plaies de Western Australia par moi-même. 

Heureusement, y a pleins d’autres trucs cool, comme des pélicans qui se dandinent de manière tout à fait décontracté au milieu des passants, des raies qui font des tours de pâté de maison à la recherche d’on ne sait quoi, des bébés kangourous dans des campings et des trésors de plage.

Ah oui, je me suis mis en tête de trouver un abalone. C’est un coquillage incroyable, de toute beauté. Ce qui fait que si tu passes dans le coin, il y a de fortes chance que tu me trouves en train de retourner les algues avec les pieds ou de courir partout et de manière fort désordonnée dans les coins rocheux parce que j’ai vu un truc qui brille. 

Pour le moment ma recherche s’avère totalement infructueuse, malgré les nombreuses heures que j’y consacre. Je ne désespère pas, de toute façon j’ai décidé que je ne partirais pas d’ici tant que je n’en aurais pas trouvé un (au début j’avais dit « un gros » mais j’ai revu mes ambitions à la baisse).

Et l’autre jour, voilà t’y pas que mon chéri rentre de balade et fait des cachotteries, et qu’en fait il en avait trouvé un lui ! Comme il est vraiment sympa il me l’a offert, j’étais refaite je te dis pas, mais quand même c’est pas moi qui l’ai trouvé donc la chasse reste ouverte. 

Avec tout ce temps passé dehors, j’ai quand même pu constitué un trésor tout a fait honorable, constitué de jolis cailloux, de fleurs séchées, de coquillage-qui-sont-jolis-mais-qui-sont-pas-des-abalones, et de plumes colorées. Il ne manque plus que la pièce maitresse de la collection pour que mon contentement soit total.

Pêle-mêle-tel

Des bêtes

Mon precieux

des bêtes

des bêtes

et encore des bêtes

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