Amed & Nusa Penida

Après avoir bien profité des montagnes et des rizières du centre de l’ile, direction la côte à Amed, petit bled tranquille avec une vue incroyable sur le mont Agung, plus haut et plus sacré volcan de Bali.

On va passer 10 jours ici, parce qu’il y fait bon vivre, qu’on rencontre des copains, et qu’il y a 1000 choses à faire autour. Genre plonger et découvrir une épave, trempouiller dans le lagon et croiser des tortues, des étoiles de mer violettes, des requins de récifs et du plancton luminescent la nuit.

Boire des coups sur la plage et manger du poisson frais, se prendre en photo telles des instagrameuses professionnelles avec un coeur comme cadre et la vue à 360 degrés comme décors. Faire du scooter, sensation de liberté, à 3 sur la bête, et gober les mouches.

Visiter des temples, encore, et passer la soirée à la fête foraine toute naze. Manquer de foutre le feu à la Guest House en préparant un café et en confondant la bouteille d’arak avec la bouteille d’eau.

Y a bien eu un moment où j’ai trouvé que ça sentait chelou, mais bon, avant le premier café du matin faut rien me demander, le monde est flou, ceux qui me connaissent bien savent. Du coup ça m’a pas perturbé plus que ça. C’est quand ça a commencer à flamber de toute part que j’ai commencé à m’affoler. J’ai découvert dans la foulée que l’adrénaline c’est aussi bien efficace pour se réveiller le matin !

A part ce petit intermède cocasse, RAS, c’est vraiment  les vacances, on faut quand même globalement pas grand chose à part profiter de la life. C’est terrible parce que je sais que je vais oublier pleins de trucs. Et j’ai pas envie. J’aimerais retenir chaque minute, rallonger le temps. Parfois je reste à rien faire, juste regarder les arbres, pour que les secondes s’écoulent plus lentement. Parce que le temps file si vite quand tu t’amuses. C’est dégueulasse, ça devrait être l’inverse, c’est mal foutu cette histoire. Parce que du coup t’es coincé entre faire des choses cool mais avec le temps qui passe à une vitesse folle ou te faire chier pour qu’il ralentisse.  Moi je vote pour qu’on inverse la tendance, qu’en dis-tu ?

Après cet intermède philosophique départ pour Nusa Penida, une ile à une heure de ferry – quand il est à l’heure – (mais faut en compter plutôt 4 du coup).

Bon ben voila on a pris le rythme hein, il est plus question de s’agiter, de toute façon le décor ne s’y prête pas. On a définitivement adopté le scooter et le jeu c’est de se perdre. Donc on passe pas mal de temps à sillonner les routes de l’île, l’odeur du bitume et du vent, des fleurs et des embruns. Le vent dans les cheveux, et le sourire aux lèvres,.

Pêle-mêle-tel

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