Batur – Bali 

On décolle pour Batur, une ville à quelques heures d’Ubud. Alors là on s’est fait eu je te dis pas. L’ascension du mont Batur, c’est un peu LE truc à faire dans le coin, l’immanquable, le top 10 du lonely planet, le chocolat sur le pépito l’ananas sur la pizza (JE TE DIS QUE C’EST BON !), enfin tu vois le topo quoi..

Bon, c’est vrai qu’il faut payer un guide pour marcher 1h30.

Bon, c’est vrai que le départ est à 4h du mat’.

Bon, c’est vrai que ça pue l’attrape touristes.

Maiiiiis on y est allé quand même, sait-on jamais, des fois qu’on aurait manqué d’arguments en faveur de notre intuition.

Et ben on a pas été déçus.

Réveil donc en fanfare à 4h pour être en haut au lever du soleil (je sais pas qui a inventé le principe de se lever aux aurores mais c’est un abruti fini si je peux donner mon avis exempt de tout jugement, moi c’est l’heure à laquelle j’aime me coucher les gars). Vêtue de ma meilleure paire de chaussures de randonnée j’ai nommé mes savates, et d’une frontale à bout de souffle sur la tête, qui rendra d’ailleurs l’âme avant de commencer l’ascension (on a payé un guide hein, pas un guide-qui-checke-son-matériel-avant-de-partir). Tout ça pour se retrouver à la queue leu leu dans une montée de l’enfer, une vraie descente aux flambeaux (mais dans l’autre sens). Tu sais d’habitude dans ce genre de moment tu te dis « mais qu’est-ce que je fous là putain !». Bon ben là tu te dis pareil, mais en plus t’a PAYÉ pour en chier. Lolilol.

Bon, en haut c’était quand même bien joli, la vue sur le mont Agung toussa toussa, c’est vrai que c’était chouette.

En plus on était tranquille là haut, y’avait pas des bancs pleins de monde assis en rangs d’oignons pour regarder le spectacle (si).

Ah oui et on avait le petit dej’ compris, la classe ! Bon, fallait payer le café en supplément (surpriiiiise !) qui coutait le prix d’un express en terrasse à Paname, mais c’était super d’avoir un p’ti dej de champion composé d’un oeuf dur et une banane à pépin. Je te jure. Y avait des pépins dans nos bananes. Flippant.

Nous sommes redescendus requinqués par tout ces mets délicats que nous venions de savourer (l’oeuf dur et la banane à pépins donc). Mais pas par le même chemin que celui pris pour la montée. Un chemin agréable, en forêt, qui descend en pente douce. Étonnée et curieuse, je demande à notre guide pourquoi on est pas montés par ce même chemin ce matin, ce qui aurait été bien plus agréable que le pierrier en kilomètre vertical qu’on s’est cogné. Et là le type a pas le toupet de me dire que c’est parce que c’est le chemin des motos (ouais y en a qui ont la grosse flemme et qui montent en motocross, on essaie de pas juger).

Je l’aurais bouffé (même si c’était pas sa faute le pauvre). Donc en fait tu pars en même temps que 300 autres pélos à une heure indue pour te faire 1h de montée à 90 degrés alors qu’on aurait pu se pointer tranquillou bilou à 10h, prendre le petit chemin qui sens la noisette, et être peinards là haut ? La stratégie est à revoir les gars.

Après ce petit intermède cocasse, départ pour Angsri. Et là enfin ! Le Bali de mon imaginaire. Montagnes et rizières, cascades et cours d’eau, le scooter et les grappe de gamin qui te courent derrière en faisant coucou et en hurlant d’immenses hellooooooo remplis de rires. Et Sandrine qui se prend pour la Reine d’Angleterre, remuant la main, les cheveux au vent, au comble du bonheur. On voulait plus bouger. Ça c’est ma vie de rêve, à rien faire sinon se perdre dans la pampa, lire un bon livre et faire la sieste. Ambitieuse un jour, ambitieuse toujours. Bon c’est vrai que du coup y à moins de trucs à raconter, mais ça fait des images plein la tête.

Pêle-mêle-tel

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *