(des)Esperance

On a passé une dizaine de jours à Espérance. J’ai beaucoup aimé, mais bizarrement je suis pas très inspirée…

 On était en mode chill, j’ai pas mal bossé, pas trop fait de photos, mais on a quand même bien kiffé :

  • les trottinettes électrique en libre service qui coûtent un rein,
  • la tourist drive qui longe la côte de plages paradisiaques en plages paradisiaques,
  • le tour des campings pour être sûrs d’avoir choisi le plus mieux bien
  • le stop pour aller en ville dans une vieille voiture de collection (Rover MK3 si tu me demande),
  • les licornes qui risquent de traverser la route à tout moment, et
  • l’absence flagrante de kangourous sur la plage aux kangourous. 

Bon, c’est aussi la ville de la panne.

Il faut savoir qu’Espérance, c’est le dernier vrai bled avant Adelaide, quelques 2200km plus loin. Entre temps t’as des villes qui n’ont de ville que le nom et qui ressemblent plutôt à des airs d’autoroute qui se la pêtent, suivi par 1200km de désert, le fameux Nullarbour. L’endroit où il faut pas tomber en panne, parce que faire venir la dépanneuse dans le coin va te coûter le prix de ton van. Donc c’est plutôt malin de faire vérifier ton véhicule avant le départ, ce que nous avons fait (aussi parce qu’on avait une fuite d’huile je vais pas te mentir) .

Tout ça pour te dire qu’on est donc partis sereins un beau matin, prêts à affronter les affres de milliers de kilomètres de rien. On a pas fait 300 bornes que l’embrayage a commencé a déconner. Je te dis que quand t’as fait 300 bornes à 80km/h en vitesse de pointe, t’as vraiment pas envie de faire demi tour. Mais quand t’as mis 10 000 balles dans ton camion t’as pas non plus envie de le crever au beau milieu du désert. Le dilemme se résume à : Tu préfères manger un caca qui a le goût d’un gâteau ou un gâteau qui a le goût d’un caca ? 

Bon, après 30km de tergiversations, on a fini par faire demi tour. C’était une bonne décision, une décision d’adultes responsables, putain ça nous a fait chier. 

On a donc repassés 3 jours à Esperance le temps que le camion soit réparé . On a un vocabulaire lié au champs lexical de la mécanique maintenant je te dis pas. Je sais toujours pas avoir une conversation cohérente sur le temps qu’il fait, par contre je sais t’expliquer que ton joint de culasse est en fin de vie, que t’as une durite à changer et que t’as un problème de compresseur. Apres avoir raqué la bagatelle de 1400 dolls, nous voilà repartis, fauchés mais heureux. 

Et là, c’est le drame. A peine 150 bornes plus loin, le moteur chauffe, l’eau fuit de toute part, c’est la panique à bord pour au moins 2 d’entre nous. Après une heure à trifouiller là dessous, à coller du gaffer un peu partout en esperant panser notre désespoir, on fait les 30 kms qui nous séparent du prochain bled dans l’espoir qu’un garagiste nous sauve la vie pour pas trop cher.

Et là miracle, un garagiste nous sauve la vie pour pas trop cher (350$ tout de même mais quand tu viens d’en dépenser 1400 ça passe crème)

Donc voila, je te passe les détails mais on a démarré la route plus du tout serein, pas sûrs d’avoir pas niqué notre joint de culasse après avoir dépensé la bagatelle de 1800 dollars et sans certitude que le pépère ait la force de faire la route sans décéder au beau milieu de nulparbour.

La suite dans le prochain épisode, le suspens est INSOUTENABLE !

Pêle-mêle-tel

4 Commentaires

  1. Céline GUILLEMARD

    Que d aventures ! On attend la suite avec impatience ! Mieux qu un bouquin ! Que vous pourriez écrire d ailleurs ! Illustré de tes magnifiques photos ! Croisement de doigts pour le camtar ! Bisous

  2. marillle

    olàlàlà ben dis donc dis donc! quelle aventure quelle aventure!

  3. Sandrine

    Ahah oui hein ! Et c’est pas fini 😉

  4. Sandrine

    Merciiiii ! La suite des aventures du camtard dans les prochains épisodes, yaura t-il un happy end ?Suspennnnns

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *