On the road again

Incroyable mais vrai, on a fini par décoller d’Augusta. Oui je sais, même moi j’y croyais plus !

Bon, j’ai pris pas mal de retard sur l’emploi du temps, mais si je devais faire un bref résumé ça donnerait un truc comme : sable blanc, eaux turquoises, arbres centenaires et dolce Vita. On est pas mal quoi. 

On a fait un truc super sur le chemin de la route, c’est une balade dans la conopée au milieu d’arbres super vieux et super hauts. Ils ont installés un parcours à la cime des arbres et tu te balades tel le koala des forêts mais en moins serein (« tu crois qu’ils font les vérifs tout les combien de temps ?» « C’est de la rouille que je vois là ? » « Ça bouge vachement leur truc nan ? ») 

Mais autrement le concept est absolument génial. 

Moi j’ai toujours kiffé être en haut des arbres, je pense que j’étais un écureuil dans une autre vie. Et alors c’est des arbres particuliers, ils sont très hauts, ils sont très beaux, ils sont très vieux et ils ont des trous dans leur milieu. Dans les années 70, le top de la hype c’était de fourrer sa bagnole dans l’ouverture de l’arbre pour faire une photo. Jusqu’à ce qu’ils se rendent comptent que ça détruisait les racines et que ça faisait crever les dits-arbres. Ballot. 

Cache ta joie ouaich

C’est toujours quelque chose de passer devant un arbre et de te dire qu’il était déjà là en 1600. Tu te refais tes cours d’histoires en mode putain mais c’est quelle époque ça déjà ? La renaissance ? Louis 14 ? Jeanne d’Arc ? Les VHS ? Je sais pas mais l’arbre était là avant les internets c’est sûr, truc de ouf. 

Oui il faut s’y faire, l’époque de « sans internet » est maintenant une seule et même ère très longue et un peu floue, qui cours à peu près des dinosaures à la super nintendo. En gros c’était y a super longtemps ! Ca nous fait relativiser sur notre misérable et furtive condition humaine hein ma brave dame.

Chambre avec vue

Ensuite on a continué notre chemin et on a trouvé les plus belles plages de notre life. Tu sais plus quoi en faire tellement y en a partout et qu’elles sont toutes plus belles les unes que les autres. L’océan a une couleur indécente, un dégradé du vert émeraude au bleu profond en passant par un turquoise complètement improbable, on dirait qu’ils ont mis un filtre insta sur la réalité tellement les couleurs sont saturées. Du coup bon ça rend pas pareil en photo mais ça peut te donner une idée… 

On a visité un ancien baleinier, pensant naïvement que ce serait recyclé en musée pour la sauvegarde des bestiaux. Et ba pas du tout non, c’est loupech ! C’est plutôt une ode à cette noble et fière industrie qu’est la chasse à la baleine. Avec ce qu’il faut d’héroïsme, de sacrifices et de sang versé. Bref c’est dégueulasse n’y va pas en plus ça coute un bras. Bon j’ai quand même bien aimé visité le bateau, et aussi le grand squelette de baleine. 

Par contre j’ai remarqué que dans ce coin ils avaient une passion pour le formol et les foetus, c’est très étrange. Alors on a vu un foetus de dauphin, un foetus de baleine, un foetus de kangourou, et tout un tas d’autres foetus de tout un tas d’autres espèces, je veux pas juger mais je trouve cette obsession passion d’un gout fort douteux personnellement

La joie se lit sur mon visage à l’heure de faire la vaisselle

Et puis on a continuer notre petit bonhomme de chemin jusqu’à Esperance, jolie petite ville où tu peux louer des trottinettes électriques et d’où je te raconterais le prochain épisode…

Pêle-mêle-tel

Ici y a pas de Leroy-Merlin mais y a des bunnings, et ca suffit à notre bonheur

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