Melbourne

Coup de coeur pour Melbourne, où mes parents nous ont rejoints pour 10 jours de vagabondages dans la ville, de burgers en expos, de pingouins en train à vapeur, de fête foraine en circuit Grand Prix.

La ville est un savant mélange de grattes ciels et de vieux immeubles d’un autre siècle, et l’atmosphère de chaque quartier est raccord avec son architecture.

Je me rend compte que la vie culturelle me manque à la Réunion. Flâner dans une galerie d’art, aller au musée, manger un sandwich au nom imprononçable venant d’une contrée lointaine à 3h de l’après midi, parce que c’est ce moment que ton ventre choisit pour avoir faim et pas parce que c’est l’heure où tu vas trouver un truc ouvert, te gourer de sens quand tu prends le tram et mettre 30 minutes à t’en rendre compte, toutes ces petites choses qui font le charme de la vie citadine…Même si je sais qu’au bout de 15 jours je n’ai qu’une envie : retrouver la nature.

On a pas chômé, virevoltant tels des papillons dans les lumières de la ville.

Eeeeeet, on a vendu la caravane (pour ceux qui ont la ref 🤣) le camion. Voilà, trop de suspens, trop de thunes, ça nous a soulé. Changement de programme donc, je t’en dis pas plus pour le moment pour te garder en haleine 😉

Ca fait un petit truc de pas aller au bout de notre projet, mais on est pas là pour souffrir hein ! Après avoir mené à bien cette mission, le coeur léger, la truffe fraiche et le compte en banque ravigoté, nous voilà l’esprit libéré délivré des ennuis zautomobiles et prêts pour de nouvelles zaventures. On a dit banco (même ref)

Ca fait du bien de retrouver la famille, d’être ensemble et de profiter. On a pas trop forcé sur l’apéro, une fois n’est pas coutume, mais c’est ptet plus la faute au vin australien que la résultante de notre volonté de fer…

Mima a passé littéralement 3h dans la salle de bain tandis que Princess Lili mijotait jusqu’à flétrissement total de tout son être dans la baignoire, papy a fabriqué un porte avion nucléaire à thermo-réaction avec 2 bouts de bois et un sac plastique, on a fait des concours de danse et mangé des barbapapas, la routine quoi. A l’autre bout du monde, comme à la maison, c’est simple et on se marre.

Apres avoir écumé une bonne partie des activités trouvées sur les internets, nous voici épuisés mais heureux de nos vacances. Les parents décollent pour la Nouvelle-Zélande (après maints péripéties, mais ceci est une autre histoire), tandis qu’on se retrouve dans un bus de nuit (qui était censé être un train, va savoir ce qu’il s’est passé, le mystère reste entier) direction Sydney, dernière étape australienne.

Pêle-mêle-tel