Bali Part.1

2 salles 2 ambiances. Nous voici à Bali, et comme je suis super à la bourre dans mes articles, je vais faire un melting pot, vous ne m’en voudrez pas trop . On commence par Bali montagne, et je t’en ferais un sur Bali plage bientôt (à la bourre ok, mais organisée, toujours).

On est donc arrivés à Denpasar, pour filer directement à Kuta. Kuta ça fait rêver sur le papier, mais alors en vrai c’est un autre délire. Je sais pas qui peut encore écrire que cet endroit vaut le coup. C’est bruyant, dégueulasse, la plage ressemble à une décharge (j’ai même pas voulu enlever mes savates pour pas m’estafiler le pied avec un tesson), bref, pour l’arrivée c’était mitigé comme bilan. Tu veux un aperçu de l’impact du tourisme de masse ? Va à Kuta. Moi ça me tourne les boyaux pour les gens du coin, qui ont du voir leur paradis se transformer en enfer. 

Ni une ni 2 on est repartis dans la foulée, direction Ubud. Changement de décors, on s’enfonce dans les terres. Y a du monde aussi, c’est bruyant aussi, mais quoi, nous aussi on est des touristes pas vrai, on va pas cracher dans la soupe. C’est un tourisme différent de celui de Kuta (à base de vieux porcs et de jeunes putes, ce qui ne manque jamais de me donner envie de rendre mon Nasi Goreng pré-digéré sur lesdits messieurs).

On flâne, la ville est jolie, et les alentours encore plus.

On peut louer une merveilleuse robe rose avec volants, froufrous, traine extra longue pour faire une photo hyper instagrammable sur une balançoire, le rêve d’une vie.

On peut se perdre dans les rizières, se faire pickpocketer par des singes, se faire alpaguer par les vendeurs de rue (you’re happy I’m happy) et voir un spectacle de danse traditionnel beaucoup trop long.

On peut prendre les paris pour savoir si la souris qui gratte de l’autre coté du mur chaque nuit à 4h du mat va réussir à passer dans notre chambre d’ici la fin de notre séjour, manger du riz à tous les repas, boire des jus et avoir la chiasse, se dire qu’on boira plus de jus et recommencer le lendemain.

On peut collectionner les visites de temples, sentir l’odeur de l’encens mêlé à celui des frangipaniers partout dans la rue, essayer d’éviter les petites offrandes qui jalonnent les trottoirs, devant chaque maison, chaque magasin, finir par en écrabouiller une (et meeeeerde) et jurer, en priant pour que le karma ne s’abatte pas violemment sur nous tel le singe sur la banane du touriste.

Après 10 jours à cette allure, il est temps de poursuivre la route, et on décolle pour Batur, une montagne à quelques heures de là…

Pêle-mêle-tel

2 Commentaires

  1. Béa

    Hum! Les jus donnent la chiasse, mais ils m’ont l’air très euphorisants aussi 😉

  2. Sandrine

    Ahah, nan on a pas testé les euphorisants cette fois-ci 😂

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